• Le 31 octobre il n'y a plus guère que les enfants qui fêtent Halloween, chez nous à Saint-Cast ils passent dans les rues déguisés en sorciers, sorcières ou fantômes....et chez vous viennent-ils frapper à votre porte ?  Ils attendent de vous peu de chose, quelques bonbons que vous leur offrez, ils sont heureux et cet échange de sourires c'est du bonheur pour toute la soirée.

    Mais d'où vient cette fête ?
     
    Les origines en sont lointaines, elles remonteraient à la fête de Samain, nouvel an celtique annonçant le début du Temps Noir.  Comme toutes les principales fêtes celtiques, Samain compte trois jours de solennités : le premier est consacré à la mémoire des héros, le deuxième à celle de tous les défunts, et le troisième est réservé aux réjouissances populaire, aux festins de toutes sortes qui pouvaient se prolonger pendant une semaine.



    Dans la nuit du 31 octobre – les fêtes celtes commencent à la tombée de la nuit . Ce jour là, la légende veut que les fantômes des morts se mêlent aux vivants. Une des croyances associées à cette fête, est de laisser de la nourriture aux portes des villages, l'offrant aux fantômes afin d'apaiser leurs esprits.
    Les troupeaux étaient ramenés des prairies aux étables, et le soleil était remercié de la moisson qui permettait d'affronter la période froide de l'hiver.


    Au fil des ans, cette tradition se transforma en une fête pour les enfants...alors dès ce soir et demain, n'oubliez pas d'avoir quelques bonbons et en échange ils vous offriront un beau sourire !

                                           Prima



                                
            

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  • Ce n'est point la paquerete,
    La marguerite, le lis,
    L'oeillet ny la violete,
    La fleur où mon coeur j'ay mis.
     

    J'aime entre les fleurs la rose,
    Car elle porte le nom
    D'une qui mon ame a close
    A toute autre affection.



    La rose entre les fleurétes
    Gagne l'honeur et le pris :
    Parféte entre les parfétes
    Est la Rose qui m'a pris.

     

    L'autre rose l'on voit nestre,
    Comme fille du printems,
    Mais un printems prend son estre
    De cette Rose en tout tems.

     

    La mienne, où queue se place
    Cent mille fleurs fèt lever,
    Et, fust-ce dessus la glace,
    Fêt un aeté de l'yver.

     

    Cette Rose tant émée
    Comme l'autre ne sera,
    Qui de matin estimée
    Au soir se destimera.

     

    Car l'autre rose fanie
    Pourra perdre sa vigueur :
    Tousjours la mienne épanie
    Florira dedans mon coeur.

     

    Amour de douce rosée
    Cette Rose arousera
    Quand ma compagne épousée
    De maîtresse il la fera.



    Jean-Antoine de BAÏF
    ( 1532 - 1589 )


     


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  • J'explique, je parle, je fais la différence,
    dans ce monde où rien n'a d'importance,
    faut-il avoir la chance de vivre sans ennuis,
    pour parcourir la vie sans faire le moindre bruit.


    Ecrivains ou poètes je vous sens devenir,
    mes futurs compagnons qui ne veulent repartir,
    ne vous connaissant pas, ou pour certains très peu,
    je veux me rapprocher pour mieux lire dans vos yeux.


    Le monde ne me voit pas, je peux partir demain,
    découvrir des endroits, et prendre à pleines mains,
    traverser les nuages en retournant les pages,
    remplies de ces écrits pour lire à tous les âges.


    Où va ce monde ? Il faut les arrêter,
    la terre est pourtant ronde, ils vont nous la casser,
    transformons les savants à l'image d'Arlequin,
    pour que tous nos enfants puissent se tenir la main.


    Quatre milliards d'années le soleil peut durer,
    bien plus longtemps encore, je peux vous le jurer,
    je vous pousse un grand cri, hâtez-vous de comprendre,
    ne restez pas assis, il faut qu'ils nous la rendent.


    Jean-Jacques FENESTRE
    Recueil : Poète sans le " savoir "

     


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  • La plus délicate des roses
    Est, à coup sûr, la rose-thé.
    Son bouton aux feuilles mi-closes
    De carmin à peine est teinté.


    On dirait une rose blanche
    Qu'aurait fait rougir de pudeur,
    En la lutinant sur la branche,
    Un papillon trop plein d'ardeur.


    Son tissu rose et diaphane
    De la chair a le velouté ;
    Auprès, tout incarnat se fane
    Ou prend de la vulgarité.


    Comme un teint aristocratique
    Noircit les fronts bruns de soleil,
    De ses soeurs elle rend rustique
    Le coloris chaud et vermeil.


    Mais, si votre main qui s'en joue,
    A quelque bal, pour son parfum,
    La rapproche de votre joue,
    Son frais éclat devient commun.


    Il n'est pas de rose assez tendre
    Sur la palette du printemps,
    Madame, pour oser prétendre
    Lutter contre vos dix-sept ans.


    La peau vaut mieux que le pétale,
    Et le sang pur d'un noble coeur
    Qui sur la jeunesse s'étale,
    De tous les roses est vainqueur !

    Théophile GAUTIER   (1811-1872)


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