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Une légende nous conte la Rose de Noël qui fleurit pour la première fois près de l'étable de Béthléem...
Une petite fille rencontrant les Rois Mages les bras chargés de présents voulant se joindre à eux pleura de n'avoir rien à offrir au nouveau né. Ses larmes tombèrent dans la neige et un ange qui passait par là effleura la terre et fit éclore une Rose de Noël que la petite bergère put cueillir et offrir en cadeau au nouveau né....
Elle est bien jolie la légende de la Rose de Noël en ces temps de grisaille !
Par sa seule beauté,
une rose dans le jardin de décembre
assure son équilibre
sous le ciel qui abrite ce matin
le crachin violent et les vents
mandatés pour ouvrir l'hiver.Par sa seule beauté
- ou serait-ce aussi, posée sur
sa très longue tige, de simplement
se laisser aller à l'allegro du vent -,
par sa seule beauté, disais-je,
une rose dans le jardin de décembre
assure son équilibre
en se balançant sous le ciel
et sur la terre.Francis Dannemark
( né en 1955 )
( Calendrier de la poésie francophone 2011 )
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Erquy.... devenu un important port de pêche par la découverte de ses bancs de praires dès 1950, et ses bancs de coquilles Saint-Jacques dès 1962... délicieuses coquilles que j'aime retrouver dans mon assiette ! Daniela
Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rhythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir.
Charles Baudelaire ( 1821 - 1867 )
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Une promenade sur la lande, la beauté des sites par ces petits sentiers côtiers, inciterait certains de mes amis ou amies à écrire un poème....je n'ai point ce talent... et de mes pensées profondes seule la mer en connaît les secrets.....
... si un jour tu passes en ces lieux, prend le temps de baguenauder le long de ces sentiers , de regarder, d'écouter le bruit des vagues, du vent et qui sait ... tu y entendras peut-être le rire moqueur des petits korrigans ...
.... puis un peu plus loin vers Erquy.... devenu un important port de pêche par la découverte de ses bancs de praires dès 1950, et ses bancs de coquilles Saint-Jacques dès 1962... délicieuses coquilles que j'aime retrouver dans mon assiette ! Prima
Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rhythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir.Charles Baudelaire ( 1821 - 1867 )
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Le Mont-Saint-Michel, bien que les marches soient devenues bien trop nombreuses depuis quelques temps, je ne me lasse pas de le retrouver de temps à autre et à chaque fois je me pose la même question : comment des hommes ne disposant que de leurs bras et de leur savoir-faire ont pû entreprendre cette construction dès l'an 709. C'est magique !
"Un lieu bien étrange que ce Mont-Saint-Michel ! Autour de nous, partout à perte de vue, l’espace infini, l’horizon bleu de la mer, l’horizon vert de la terre, les nuages, l’air, la liberté, les oiseaux envolés à toutes ailes, les vaisseaux à toutes voiles ; .... "
Victor Hugo ( 1802 - 1885 )L'unique rue y est étroite, en période de vacances scolaires il y a foule et je crois bien n'avoir jamais vu autant de monde qu'en ces vacances d'automne de fin octobre ...
« Je l’avais vu d’abord de Cancale, ce château de fées planté dans la mer. Je l’avais vu confusément, ombre grise dressée sur le ciel brumeux.
Je le revis d’Avranches, au soleil couchant. L’immensité des sables était rouge, l’horizon était rouge, toute la baie démesurée était rouge ; seule, l'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de la terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante comme un palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle, restait presque noire dans les pourpres du jour mourant. "
Guy de Maupassant ( 1850 - 1893 )Daniela
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Julie d'Angennes ( 1607 - 1671 ) - Tableau de Pierre Mignard
Ils furent 24 poètes de l'époque à collaborer à la réalisation de " La Guirlande de Julie "... 24 poètes pour 62 madrigaux , un ouvrage orné de fleurs et de guirlandes peintes par Nicolas Robert , Certains de ces madrigaux sont très courts, mais tous subliment la beauté et la spritualité de cette jeune femme qui fut si courtisée. Prima
Alors que je me vois si belle et si brillante
Dans ce teint dont l'éclat fait naître tant de voeux,
L'excès de ma beauté moi-même me tourmente ;
Je languis pour moi-même, et brûle de mes feux,
Et je crains qu'aujourd'hui la Rose ne finisse
Par ce qui fit jadis commencer le Narcisse.
Germain Habert De Cerisy. ( 1615 - 1654 )Non seulement ce Monsieur Habert de Cerisy était un poète, mais il était aussi homme d'église .... et du même auteur
Epris de l'amour de moy-même,
Du Berger que j'estois je devins une Fleur ;
Faites proffit de mon malheur,
Vous que le Ciel orna d'une beauté suprême ;
Et pour en eviter les coups,
Puisqu'il faut que tout ayme, aymez d'autres que vous.Germain Habert De Cerisy. ( 1615 - 1654 )
Devant vous je perds la victoire
Que ma blancheur me fit donner
Et ne prétends plus d’autre gloire
Que celle de vous couronner.
Le Ciel, par un honneur insigne ,
Fit choix de moi seul autrefois
Comme de la fleur la plus digne
Pour faire un présent à nos Rois.
Mais si j’obtenais ma requête,
Mon sort serait plus glorieux
D’être monté sur votre tête
Que d’être descendu des Cieux.Gédéon Tallemant Des Réaux ( 1619 - 1692 )
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