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de Wladimir Volegov
En cette période de pré-vacances, j'entends profiter des plages avant l'arrivée des estivants.... aussi un mot me trotte dans la tête depuis quelques jours... PAUSE !
Over, sans nous avoir oublié est allé fêter sa nouvelle plate-forme à New-York... serait-ce ce renouveau annoncé qui fait que nous ne recevons plus de notifications ? Bon, il est toujours possible de publier nos coms, mais nous ne sommes plus avisés lorsqu'un ou une amie nous répond sur son propre blog ou publie un nouveau billet ! ... aussi ayant d'autres obligations, je vais abandonner le blog pour quelques temps, sans vous oublier pour autant. À bientôt...Prima
De Wladimir Volegov
L'air est plein d'une haleine de roses
Tous les vents tiennent leurs bouches closes,
Et le soleil semble sortir de l'onde
Pour quelque amour, plus que pour luire au monde.
On dirait, à lui voir sur la tête
Ses rayons comme un chapeau de fête,
Qu'il s'en va suivre en si belle journée
Encore un coup la fille de Pénée.
Toute chose aux délices conspire,
Mettez-vous en votre humeur de rire ;
Les soins profonds d'où les rides vous viennent
À d'autres ans qu'aux vôtres appartiennent.
Il fait chaud ; mais un feuillage sombre
Loin de bruit nous fournira quelque ombre,
Où nous ferons, parmi les violettes,
Mépris de l'ambre et de ses cassolettes.
Près de nous, sur les branches voisines
Des genêts, des houx et des épines,
Le rossignol, déployant ses merveilles,
Jusqu'aux rochers donnera des oreilles.
François de Malherbe ( 1555 - 1628 )
Poésies
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de Karin Kneffel
Que le temps passe vite, nous voici début juin... les jours les plus longs de l'année, le mois du solstice d'été...et aussi le mois des cerises dont les oiseaux sont si friands, et pas seulement les oiseaux... Prima
Quand les guignes furent mangées,
Elle s'écria tout à coup :
J'aimerais bien mieux des dragées.
Est-il ennuyeux, ton Saint-Cloud !
On a grand-soif ; au lieu de boire,
On mange des cerises ; vois,
C'est joli, j'ai la bouche noire
Et j'ai les doigts bleus ; laisse-moi.
Elle disait cent autres choses,
Et sa douce main me battait.
Ô mois de juin ! rayons et roses !
L'azur chante et l'ombre se tait.
J'essuyai, sans trop lui déplaire,
Tout en la laissant m'accuser,
Avec des fleurs sa main colère,
Et sa bouche avec un baiser.
Victor Hugo
( 1802 - 1885 )
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