• de Wladimir Volegov 02

    de Wladimir Volegov

    En cette période de pré-vacances, j'entends profiter des plages avant l'arrivée des estivants.... aussi un mot me trotte dans la tête depuis quelques jours... PAUSE !

    Over, sans nous avoir oublié est allé fêter sa nouvelle plate-forme à New-York... serait-ce ce renouveau annoncé qui fait que nous ne recevons plus de notifications ?  Bon, il est toujours possible de publier nos coms, mais nous ne sommes plus avisés lorsqu'un ou une amie nous répond sur son propre blog ou publie un nouveau billet ! ... aussi ayant d'autres obligations, je vais abandonner le blog pour quelques temps, sans vous oublier pour autant. À bientôt...Prima


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    De Wladimir Volegov

     

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    L'air est plein d'une haleine de roses

    Tous les vents tiennent leurs bouches closes,

    Et le soleil semble sortir de l'onde

    Pour quelque amour, plus que pour luire au monde.

     

     

    On dirait, à lui voir sur la tête

    Ses rayons comme un chapeau de fête,

    Qu'il s'en va suivre en si belle journée

    Encore un coup la fille de Pénée.

     

     

    Toute chose aux délices conspire, 

    Mettez-vous en votre humeur de rire ;

    Les soins profonds d'où les rides vous viennent

    À d'autres ans qu'aux vôtres appartiennent.

     

     

    Il fait chaud ; mais un feuillage sombre

    Loin de bruit nous fournira quelque ombre,

    Où nous ferons, parmi les violettes,

    Mépris de l'ambre et de ses cassolettes.

     

     

    Près de nous, sur les branches voisines

    Des genêts, des houx et des épines,

    Le rossignol, déployant ses merveilles, 

    Jusqu'aux rochers donnera des oreilles.

     

     

                      François de Malherbe ( 1555 - 1628 )

                                       Poésies

     

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    Pause

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  • Claude-Monet-Water-Lilies-Morning-7273

    de Claude Monet : Water Lilies Morning

     

    Les nymphéas doivent leurs noms aux divinités grecques et romaines des eaux. Plus poétique que « nénuphar », Claude Monet, peintre impressionniste ( 1840 - 1926 ) a préféré retenir ce nom pour décrire les fleurs qu’il aimait tant.

    Pourquoi ne suis jamais allée à Giverny, alors que je n'en étais pas si éloignée lorsque je vivais en région parisienne ?.... Giverny, la maison de Claude Monet et ses magnifiques jardins n'étaient situés qu'à une vingtaine de kms de la ville où j'habitais ... promenade souvent remise, trop près de chez nous, nous avions le temps.... et le temps passa..... Prima


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    de Claude Monet : Les Nymphéas

     

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    L'étang dont le soleil chauffe la somnolence 

    Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ; 

    Les uns, sortis de l'eau, se dressent tout tremblants, 

    Et dans l'air parfumé leur tige se balance.

     

    D'autres n'ont encor pu fièrement émerger :

    Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse.

    On les voit remuer doucement et nager :

    L'eau frissonnante affleure aux bords de leur calice.

     

                           Edmond Rostand ( 1868 - 1918 )

     

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  • le grand largeLe grand large de Claude Thébergé

    La vie est un voyage limité dans le temps et devant l'immensité de la mer le rêve illimité m'entraîne bien au-delà.... tout comme si ma vie n'avait pas de fin, je rêve de voyages au bout du monde, voyages devenus irréalisables .. mais tout n'est-il pas possible par le rêve..?  Prima

    Le voyage imaginaireLe voyage imaginaire de Claude Thébergé

     

    LE VOYAGE

     

    A Maxime Du Camp.

                                  1 -

    Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,

    L'univers est égal à son vaste appétit.

    Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !

    Aux yeux du souvenir que le monde est petit !


    Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,

    Le coeur gros de rancune et de désirs amers,

    Et nous allons, suivant le rythme de la lame,

    Berçant notre infini sur le fini des mers :


    Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;

    D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,

    Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,

    La Circé tyrannique aux dangereux parfums.


    Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent

    D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;

    La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,

    Effacent lentement la marque des baisers.


    Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent

    Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,

    De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,

    Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !


    Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,

    Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,

    De vastes voluptés, changeantes, inconnues,

    Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !

                                      ( .... )

     

                       Baudelaire ( 1821 - 1867 )


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    le retour

    Le retour de Claude Thébergé


     

    Quelques notes sur l'artiste-peintre :

     

    Claude Thébergé ( 1934- 2008 ) est un peintre québécois. Il étudié à l'École des Beaux-Arts de Québec. À Paris où il a vécu de 1954 à 1960 , il a fréquenté l'École nationale supérieure des beaux-arts, l'École nationale supérieure des arts décoratifs et l'École du musée du Louvre.

    J'aime beaucoup ses peintures dépouillées certes, mais si riches par leur originalité et leurs couleurs.

    Prima

     

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