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Quand je suis au bord de la mer
Afin de rester toujours jeune
Comme Aphrodite je déjeune
De soleil et de lune dîne
je me sens devenir ondine
Qui joyeuse où l'onde est amère
Ne souhaite pour son sommeil
Pas d'autre oreiller que les vagues
Si sur le sable le soleil
Luit, comme perdue une barque
Plus n'ai besoin de vos attraits
Votre éponge ni votre craie,
Vénus, pour dormir éveillée
Aux âmes de larmes mouillées
Raymond RADIGUET
( 1903 - 1923 )
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" Le spectacle de la mer fait toujours une impression profonde ; elle est l'image de cet infini qui attire sans cesse la pensée, et dans lequel sans cesse elle va se perdre "
Germaine DE STAËL
( Corinne ou l'Italie, 1807 )
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"La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. " Kate Chopin
Pourquoi dans ces deux liens musicaux " JOJO " de Jacques Brel ? Jacques Brel venait à Saint- Cast dans la famille de son ami Jojo....
Très bonne journée à chacun de vous.
Bisous à tous mes amies et amis.
Prima
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Bien des gens en ce monde ont une humeur bizarre
Et dont on cherche en vain la cause et le secret
Sans qu'on sache pourquoi leur esprit guilleret
En un instant hargneux, coléreux se déclare.L'un défend une chose et puis il la permet
L'autre, Anglais le matin, le soir se fait Tartare
L'un à l'esprit posé devient brouillon, distrait,
L'autre, grand orateur, est muet à la barre !L'un change d'habitude aussitôt déjeuner
Et l'autre pour le faire attend après dîner.
Avare celui-ci prodigue sa fortune.L'un progressiste à fond, tourne aux conservateurs.
D'où viennent les reflux et flux de ces humeurs ?
Comme ceux de la Mer n'est-ce pas de la lune ?
Jules VERNE - ( Les Insolites de Jules Verne )
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Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
Alphonse de LAMARTINE
( 1790 - 1869 )
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