• Silencieuse-Jusqu'au-Dégel... Poème nom extrait de Walam Olum ( Partition rouge )

    de Russ Dicken -spirit seekers -

    de Russ Dicken  ( Spirit seekers )

     

    Les Indiens ou Améridiens.... ce ne sont pas seulement les films que nous avons aimé, lesquels bien souvent ne leur donnent pas le bon rôle, c'est avant tout un peuple. Difficile de dire combien ils étaient avant les conquêtes européennes, certains chiffres se situent entre 35 et 50 millions, peut-être davantage...  de nos jours ils seraient environ 2 millions dont certains vivant dans des réserves dans des conditions souvent très difficiles.

      J'ai aimé les films d'indiens, il y en a eu de très bons... de moins bons, celui qui m'a le plus marqué est un film documentaire commenté par Kevin Costner dont la grand-mère était Cherokee; " 500 Nations." magnifique saga retraçant la vie de ce peuple de la période précolombienne jusqu'au XIX ème siècle.

     

     
    de Robert Griffing
     C'est à partir de pictogrammes gravés en rouges dans le bois que fut retranscrit, "la partition" sorte de Bible des Lenapes ...
    " Partition rouge " ( chez Points ) est un recueil de poèmes et chants de ces Indiens qui surent vivre en communion avec la nature....ces hommes qui veillaient à ce que l'harmonie du monde soient respectée, car dans chaque arbre, chaque plante et chaque fleur  vivait un esprit.
     
     Pour les Crees les histoires sont des êtres vivants...Dans la communauté chacun a gagné son identité selon une habitude, un trait de caractère, un mystère qui le rend différent, unique et permet de lui donner son nom que l'on dépose dans la mémoire, dans les mots du poète...   Prima  
     
    k0lo9j03

     

      Partition-R-jpg

     

    Silencieuse-Jusqu'au-Dégel

     

    Son nom raconte comment

    cela se passait avec elle.

     

    La vérité est qu'elle ne parlait pas

    en hiver.

    Chacun avait appris à ne pas

    lui poser de questions en hiver

    une fois connu ce qu'il en était.

     

    Le premier hiver où cela arriva

    nous avons regardé dans sa bouche pour voir

    si quelque chose y était gelé. Sa langue

    peut-être, ou quelque chose d'autre au-dedans.

     

    Mais après le dégel elle se remit à parler

    et nous dit que c'était merveilleux ainsi pour elle.

     

    Aussi à chaque printemps

    nous attendions impatiemment.

     

     

     

                          Poèmes et chants des Indiens d'Amérique du Nord

                                         Traduits et présentés par

                             Jacques Roubaud et Florence Delay

     

     

    k0lo9j03

     

    de Jonnie Kostoff - one father maiden -

    de Jonnie Kostoff  ( one father maiden )


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :