• citation

     

    … et pour moi ce sera une pause pour la durée des vacances…. Voire un peu plus   À bientôt     Prima

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     Dinard

     

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    Deuxième promenade

     

    La mer donne l'écume et la terre le sable.

    L'or se mêle à l'argent dans les plis du flot vert.

    J'entends le bruit que fait l'éther infranchissable,

    Bruit immense et lointain, de silence couvert.

     

    Un enfant chante auprès de la mer qui murmure.

    Rien n'est grand, ni petit. Vous avez mis, mon Dieu,

    Sur la création et sur la créature

    Les mêmes astres d'or et le même ciel bleu.

     

    Notre sort est chétif ; nos visions sont belles.

    L'esprit saisit le corps et l'enlève au grand jour.

    L'homme est un point qui vole avec deux grandes ailes,

    Dont l'une est la pensée et dont l'autre est l'amour.

     

    Sérénité de tout ! majesté ! force et grâce !

    La voile rentre au port et les oiseaux aux nids.

    Tout va se reposer, et j'entends dans l'espace

    Palpiter vaguement des baisers infinis.

     

    Le vent courbe les joncs sur le rocher superbe,

    Et de l'enfant qui chante il emporte la voix.

    O vent ! que vous courbez à la fois de brins d'herbe !

    Et que vous emportez de chansons à la fois !

     

                              Victor Hugo ( 1802 - 1885 )

     

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    Pause

     

     

     

     

     


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  • AUTOMNE

     

    " Beaux jours d'octobre " a écrit le poète... je doute qu'il en soit ainsi  aujourd'hui , en ce début d'octobre la pluie s'étant invitée presque chaque jour gommant le soleil , le bleu du ciel… Enfin le soleil est de retour ... mais pour combien de temps ? Prima

     

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    Beaux jours d'octobre 01

     

    BEAUX JOURS D'OCTOBRE-copie-1

     

     

    En ces jours clairs, l'Automne au rêve nous exhorte ;

    On prendrait son adieu pour l'éveil du printemps,

    Si le bruit et le vol blessé des feuilles mortes

    Imitaient les chansons et les ailes d'antan.

     

    Mais en vain nous rêvons d'avril ! Voici les temps

    Où l'âpre bise aura les neiges pour escorte.

    Les cygnes noirs n'ont pas encor quitté l'étang,

    Mais déjà le grand vent d'hiver sanglote aux portes.

     

    Ainsi semble parfois si douce la tristesse,

    Qu'on la prendrait pour du bonheur si, par moments,

    Plein de cris et chargé de larmes prophétesses,

     

    Un vent mystérieux ne soufflait brusquement

    Une angoisse infinie et de proches tourments

    Dans l'Automne doré des sereines tristesses.

     

                                       Fernand Gregh  ( 1873 - 1960 )

                                            La maison de l'enfance

                   

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     Quelques notes sur l'auteur :  

    Né à Paris en 1873, décédé en cette même ville en 1960 Fernand Gregh connut la célébrité  à 22 ans en écrivant un court poème que le critique du «  Temps » pris pour un poème inconnu de Verlaine.

    Critique, historien et poète Fernand Gregh fut élu à l’Académie française le 29 janvier 1953.

     

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      OVER....

     

     

     

     

     


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  • Automne de Robert Reid

    Automne de Robert Reid

     

    Septembre se termine, nous reviennent le vent, la pluie…. et l'automne.  

    L’automne j’en aime les couleurs chatoyantes lorsque l’espace se gorge de soleil… " l’automne est un deuxième printemps " se plaisent à dire les poètes. J’aime cette saison lorsque les arbres se sont parés de ces couleurs d’or, de feu et de rouille… la nature nous offre une bien belle palette de tons ! Prima

     

     

    Forêt en automne

     

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    Septembre ! Septembre !

    Cueilleur de fruits, teilleur de chanvre,

    Aux clairs matins, aux soirs de sang,

    Tu m'apparais

    Debout et beau,

    Sur l'or des feuilles de la forêt,

    Au bord de l'eau.

    En ta robe de brume et de soie,

    Avec ta chevelure qui rougeoie

    D'or, de cuivre, de sang et d'ambre

     

    Septembre !

    Avec l'outre de peau obèse,

    Qui charge tes épaules et pèse,

    Et suinte à ses coutures vermeilles

    Où viennent bourdonner les dernières abeilles !

     

    Septembre !

    Le vin nouveau fermente et mousse de la tonne

    Aux cruches ;

    La cave embaume, le grenier ploie ;

    La gerbe de l'été cède au cep de l'automne,

    La meule luit des olives qu'elle broie.

    Toi, Seigneur des pressoirs, des meules et des ruches,

     

    O Septembre ! chanté  de toutes les fontaines,

    Ecoute la voix du poème.

    Le soir est froid,

    L'ombre s'allonge de la forêt

    Et le soleil descend derrière les grands chênes.

     

    Henri de Régnier  (  1864 - 1936 )

    Recueil : La Sandale ailée

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    Quelques notes sur l'auteur :

    Né à Honfleur en  1864, mort à Paris en 1936, Henri de Régnier fit des études de droit, puis très vite ses goûts le portèrent vers la littérature, il collabora à toutes les revues françaises ou belges, organes du mouvement symbolisme, et évolua vers des formes poétiques plus traditionnelles.

    Il fréquenta Verlaine, Mallarmé et épousa en 1895 la fille aînée de José-Maria de Heredia.

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    de Edward Ladell 01

    de Edward Ladell

     


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  • DSC09329

    L’élégante villa  Le Clos  à Saint-Cast est devenue aujourd’hui un centre de villégiature pour groupes d’enfants ou adultes. Hier dimanche, elle fêtait son centenaire, mais un peu trop de monde pour en visiter les intérieurs... ce sera pour une prochaine fois 

    Chez moi.... il y a la mer , la plage, les rochers, les bois... et bien que nous soyons sur la côte nord de la Bretagne, il y pousse des palmiers, des oliviers et des mimosas.... je sais, cela paraît difficile à croire, mais il en est ainsi... Saint- Cast est un petit paradis où il fait bon vivre, où je reste désormais attachée. Prima

     

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    Le clocher de Saint Cast

     

    chez nous

     

    Septembre. La journée est transparente et pure.

    L’automne semble un beau souvenir de l’été,

    Et ne menace pas encore les feuilles mûres.

     

    Le ciel est une coupe immense de clarté.

    Le visage sacré de la terre respire

    La paix, la plénitude et la fécondité.

     

    Les vignobles heureux dans le fleuve se mirent

    Sous l’eau calme, chargés du don des pampres lourds,

    Les coteaux inclinés se regardent sourire.

     

    Autour de son clocher là-haut sommeille un bourg ;

    La chaleur sur les toits vibre et se réverbère,

    Et l’on entend chanter les poules dans les cours.

     

    Pas une âme dehors. C’est la saison prospère

    Où sans qu’il soit aidé par le travail humain,

    Seul dans les champs déserts, le grand soleil opère

    Le miracle éternel qui nous donne le vin.

     

     

                                    Louis Mercier ( 1870 – 1952 )

                                   Les Voix de la terre et du temps

     

    Quelques notes sur l'auteur :

    Né à Coutouvre le 6 avril 1870 ce poète est décédé le 27 novembre 1951 à Saint-Flour. Journaliste il fut rédacteur en chef au Journal de Roanne. Méditatif , ce poète avait le goût de grandes compositions symboliques ou autres compositions inspirées par la nature et la terre du Forez.


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  • de Guy Thiant x

    de Guy THIANT

     

    Il fut un temps où durant la saison estivale j’aimais me lever aux premières lueurs du jour, à l’heure où la station dormait encore, c’était le moment où un, voire deux cavaliers faisaient  trotter des chevaux sur la plage, dans les vagues… certainement le meilleur instant de la journée, un instant magique où je me retrouvais seule face à l'immensité de la mer.   Prima

     

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    de Macduff-Everton-Point-du-Jour-13469

    de Macduff Everton - Point du Jour

     

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    J'ai embrassé l'aube d'été.

    Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.

    La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

    Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

    Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq.

    A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.

    En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.

    Au réveil il était midi.

                                                     Arthur Rimbaud  (  1854 - 1891 )

                                                               ( Illuminations   )

     

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