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Par Daniela50 le 25 Novembre 2009 à 13:06
Mélange d'or et de marbre , la basilique Saint- Marc est le joyau de Venise. La construction commença au IX éme siècle, ( 828 ) à l'époque où deux marchands vénitiens dérobèrent les reliques de saint Marc à Alexandrie, et les rapportèrenr à Venise, cachés sous des morceaux de lard afin de prévenir d'éventuelles fouilles de la part des musulmans.
Un incendie détruisant la première église au XI ème siècle, Venise érigea une autre église avec la volonté évidente de rivaliser avec les édifices de Rome et de Constantinople. Pendant la construction, la ville rejeta l'architecture classique de l'Eglise Catholique Romaine et choisit de bâtir selon un plan en croix grecque, couronnée de cinq coupoles.
« Cette merveille Grecque, romaine et gothique, ce songe des Mille et une Nuits, ce poème plein de vie et de couleur qui chante plutôt la gloire de l'art que la gloire de Dieu.Dieu, dans sa simplicité de bon père de famille, n'aime pas toutes ces éblouissantes richesses.
La basilique Saint-Marc est une mosquée autant qu'une église.
Jamais on n'a confondu si harmonieusement les styles divers du génie architectural, la suprême élégance des Grecs et le luxe éclatant des Byzantins. »
Arsène Houssaye
Voyage à Venise 1850
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Par Daniela50 le 22 Novembre 2009 à 12:15
" Je m'arrête au milieu pour revoir à distance la façade de Saint-Marc.Ma surprise et mon éblouissement se renouvellent.
Les chevaux de Corinthe hument l'air et l'espace et piaffent sur les sculptures du portail au-dessus des saints et des évêques.
Ils semblent leur dire : En marche ! En marche ! Éveillez-vous, montez en croupe, allez à travers le monde qui se précipite et appelle Dieu pour le guider ! "
Louise Collet ( Italie des Italiens 1862 )
Ces quatre chevaux de bronze firent la fierté de l'hippodrome de Constantinople et de l'empereur Contantin ils furent volés par les Vénitiens en 1204 lors de la prise de la ville durant la quatrième croisade et amenés Place Saint-Marc en 1254.
Ce fut Napoléon qui à son tour vola les quatres chevaux de Saint-Marc en 1797 pour les installer aux Tuileries, puis sur l'Arc de Triomphe du Carrousel. En 1815, Napoléon battu à Waterloo, les chevaux furent rendus à Venise par le bon soin des Autrichiens.
Depuis les années 1980 ces magniques chevaux, qui furent si convoités, sont à l'abri à l'intérieur de la basilique, à l'extérieur seule la copie reste visible.
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Par Daniela50 le 19 Novembre 2009 à 20:22
" Les Roses de Venise sont toutes de pierres vêtues ,
Couvertes de porphyre , de marbre , de blanche d'Istrie .
Les pétales mordorés de ces fleurs d' Italie
N'ont de senteurs , que le nectar de leur vécu ."
Gérard Cotton
Le palais des Doges : façade sur la piazzetta
Autrefois lieu de résidence des doge, les chefs de la République vénitienne abrite aujourd'hui un des plus beaux musées de Venise.
"Ô Venise ! Venise !
Lorsque tes murs de marbre
seront de niveau avec les ondes,
alors les nations pousseront un cri
sur tes palais submergés,
et une lamentation bruyante
se prolongera sur les flots qui t'engloutiront !"
Lord Byron
http://www.deezer.com/listen-2536150
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Par Daniela50 le 17 Novembre 2009 à 17:32
Le Ca'd'Oro
Edifié en 1424, il est sur le Grand Canal, un des plus beaux palais vénitiens. De style gothique raffiné, avec des accents byzantins, il était jadis décoré à la feuille d'or, d'où son nom.
Son dernier propriétaire la légué à l'Etat en 1922, avec ses collections où voisinent des oeuvres de Titien, Carpaccio et Mantegna .
Le Titien _ Portrait d'une femme à sa toilette
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Par Daniela50 le 16 Novembre 2009 à 11:27
Venise! ô souvenir ! ô cité blanche et rose !
Merveilleux alcyon, fleur de la mer éclose
Entre l'azur uni des ondes et le ciel,
Cité-femme au doux nom, ô mon charme éternel,
Venise, ainsi que toi, les Vénus étaient blondes.
Tes pieds exquis trempés aux vagues peu profondes,
Telle qu'une princesse en habits d'Orient,
Tu te penches, et l'eau reflète, en souriant
Le rythme de ton corps et tes parures vaines.
Des canaux délicats et minces sont tes veines;
Ainsi qu'aux êtres fins le silence t'est cher.
Les marbres éclatants et roses sont ta chair,
Si pure qu'on dirait que les brises sonores
Y font courir le sang des vivantes aurores.
Tes yeux sont le rayon divin du ciel léger,
Et ton sourire fait le jour, sans y songer.
Ainsi mon rêve épris n'a pas pu se défendre
De t'aimer d'un amour mélancolique et tendre,
Comme on aime une femme, et comme on tend les bras
Aux belles visions qui ne s'envolent pas.
( ... )
Albert Mérat - Les Villes de Marbre 1869
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