•  Ils cambrent leurs pétales
              de blancheur _
    Les chrysanthèmes de lune !

               Sugita Hisajo
                     ____


    Pour la Toussaint nos cimetières sont fleuris de cyclamens, bruyères et surtout de chrysanthèmes.

    Le chrysanthème est une fleur lumineuse !  Dans des pays autres que chez nous, il est le symbole de la perfection et de la joie.
    Mais savez-vous vous que le chrysanthème est originaire de Corée, qu'il est passé par la Chine et le Japon avant d'être introduit en France en 1789.
    Fleur culte au Japon, il a été l'emblème de la maison impériale, la légende lui accorde de nombreuses vertus, dont celle de prolonger la vie de plusieurs années, mais là je pense qu'il s'agit d'un chrysanthème comestible !

                                                                              Prima

                                              ______________


                                                     Mes yeux
                                              qui ont tout épuisé
                                     reviennent au chrysanthème blanc
                                                                     
                                                    Kosugi Isshô
                                                                                                                                                                            


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  • Le 31 octobre il n'y a plus guère que les enfants qui fêtent Halloween, chez nous à Saint-Cast ils passent dans les rues déguisés en sorciers, sorcières ou fantômes....et chez vous viennent-ils frapper à votre porte ?  Ils attendent de vous peu de chose, quelques bonbons que vous leur offrez, ils sont heureux et cet échange de sourires c'est du bonheur pour toute la soirée.

    Mais d'où vient cette fête ?
     
    Les origines en sont lointaines, elles remonteraient à la fête de Samain, nouvel an celtique annonçant le début du Temps Noir.  Comme toutes les principales fêtes celtiques, Samain compte trois jours de solennités : le premier est consacré à la mémoire des héros, le deuxième à celle de tous les défunts, et le troisième est réservé aux réjouissances populaire, aux festins de toutes sortes qui pouvaient se prolonger pendant une semaine.



    Dans la nuit du 31 octobre – les fêtes celtes commencent à la tombée de la nuit . Ce jour là, la légende veut que les fantômes des morts se mêlent aux vivants. Une des croyances associées à cette fête, est de laisser de la nourriture aux portes des villages, l'offrant aux fantômes afin d'apaiser leurs esprits.
    Les troupeaux étaient ramenés des prairies aux étables, et le soleil était remercié de la moisson qui permettait d'affronter la période froide de l'hiver.


    Au fil des ans, cette tradition se transforma en une fête pour les enfants...alors dès ce soir et demain, n'oubliez pas d'avoir quelques bonbons et en échange ils vous offriront un beau sourire !

                                           Prima



                                
            

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  • Ce n'est point la paquerete,
    La marguerite, le lis,
    L'oeillet ny la violete,
    La fleur où mon coeur j'ay mis.
     

    J'aime entre les fleurs la rose,
    Car elle porte le nom
    D'une qui mon ame a close
    A toute autre affection.



    La rose entre les fleurétes
    Gagne l'honeur et le pris :
    Parféte entre les parfétes
    Est la Rose qui m'a pris.

     

    L'autre rose l'on voit nestre,
    Comme fille du printems,
    Mais un printems prend son estre
    De cette Rose en tout tems.

     

    La mienne, où queue se place
    Cent mille fleurs fèt lever,
    Et, fust-ce dessus la glace,
    Fêt un aeté de l'yver.

     

    Cette Rose tant émée
    Comme l'autre ne sera,
    Qui de matin estimée
    Au soir se destimera.

     

    Car l'autre rose fanie
    Pourra perdre sa vigueur :
    Tousjours la mienne épanie
    Florira dedans mon coeur.

     

    Amour de douce rosée
    Cette Rose arousera
    Quand ma compagne épousée
    De maîtresse il la fera.



    Jean-Antoine de BAÏF
    ( 1532 - 1589 )


     


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  • J'explique, je parle, je fais la différence,
    dans ce monde où rien n'a d'importance,
    faut-il avoir la chance de vivre sans ennuis,
    pour parcourir la vie sans faire le moindre bruit.


    Ecrivains ou poètes je vous sens devenir,
    mes futurs compagnons qui ne veulent repartir,
    ne vous connaissant pas, ou pour certains très peu,
    je veux me rapprocher pour mieux lire dans vos yeux.


    Le monde ne me voit pas, je peux partir demain,
    découvrir des endroits, et prendre à pleines mains,
    traverser les nuages en retournant les pages,
    remplies de ces écrits pour lire à tous les âges.


    Où va ce monde ? Il faut les arrêter,
    la terre est pourtant ronde, ils vont nous la casser,
    transformons les savants à l'image d'Arlequin,
    pour que tous nos enfants puissent se tenir la main.


    Quatre milliards d'années le soleil peut durer,
    bien plus longtemps encore, je peux vous le jurer,
    je vous pousse un grand cri, hâtez-vous de comprendre,
    ne restez pas assis, il faut qu'ils nous la rendent.


    Jean-Jacques FENESTRE
    Recueil : Poète sans le " savoir "

     


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